L’impact du salaire sur mon bonheur

Mon salaire a-t-il un impact sur mon bonheur ?

Voilà une question que je me suis longuement posée. Pendant plusieurs années, j’ai eu un emploi qui était rémunéré dans la moyenne. Peut-être même un peu en dessous de ce que j’aurais pu trouver ailleurs. Mon salaire ne me dérangeait pas tant que ça, mais il y a eu un moment où il a commencé à me troubler de façon plus constante. Je me suis alors mise à chercher un autre emploi, car je croyais vouloir plus payant.

C’est alors que j’ai postulé pour un emploi qui me semblait intéressant et stimulant. Lors de mon entrevue téléphonique, on m’a appris qu’en plus de ne pas avoir un salaire plus élevé que celui que j’avais déjà, il serait moins élevé. J’étais un peu déçue, mais, étonnamment, pas tant que ça. Je pense que c’est à ce moment que j’ai réalisé que mon salaire n’était pas le facteur prioritaire de mes prises de décisions. Non, ce n’était pas par ça que mon bonheur passait.

Pendant ce week-end où j’ai laissé mijoter mon dilemme entre un poste stimulant ou un portefeuille stimulant, je suis tombée sur l’article « L’argent fait-il le bonheur ? », de David Trahair, publié dans CPA magazine. Cet article m’a profondément fait réfléchir. Je pense que les idées abordées y sont simples, mais tellement vraies ! De celles-là, quelques-unes m’ont fait plus particulièrement réfléchir. Ce sont celles que j’ai le goût de partager avec vous aujourd’hui.

Le bonheur est dans ce que je vis et pas dans ce que je possède

La satisfaction procurée par les biens matériels est de courte durée alors que les dépenses en loisirs nous procurent plus de bonheur de longue durée. Par exemple, en plus d’emmagasiner les souvenirs de voyage dans notre mémoire, un voyage constitue une expérience enrichissante. Il nous permet d’en discuter avec des amis de façon plus riche que les discussions sur les biens matériels. Oui, le temps vaut plus que de l’argent ! Ce qu’on vit vaut plus que ce qu’on achète. Ainsi, les moments en famille procurent plus de bonheur que les heures additionnelles passées à travailler pour accumuler encore plus d’argent dans le but de se procurer des biens.

Le bonheur est ici, en ce moment

Un autre facteur de bonheur sur lequel j’ai accroché — et que j’essaie d’appliquer au quotidien — est de vivre l’instant présent. Ce concept me semblait très flou au début, mais l’exemple donné dans l’article m’a bien éclairée. Par exemple, si je suis en train de faire une activité qui me plaît moins, j’ai deux options. Je peux la faire en me disant que je préfèrerais accomplir autre chose — donc être ailleurs que dans le moment présent. Ou je peux faire cette tâche astreignante en la vivant pleinement, en me concentrant dessus pour la bien finir rapidement — donc être dans le moment présent.

Quand je reste dans l’ici et maintenant, je constate que je suis plus sereine et plus efficace. Oui, l’humain essaie de s’éloigner de ce qu’il n’aime pas, mais en fait, quand on accepte de faire ce qui nous plaît moins, ça devient beaucoup plus facile. Voilà un concept que je tente d’appliquer maintenant et, franchement, pour moi, ça fonctionne !

Le bonheur est dans l’aisance financière, pas nécessairement dans la richesse

Enfin, dans l’article, on indique que l’argent a un impact sur le bonheur jusqu’à un certain seuil. En effet, il faut être en mesure de combler nos besoins essentiels et un peu plus. Le « un peu plus » sert à quoi ? À vivre des expériences !

Par la suite, David Trahair explique qu’après avoir dépassé le seuil du 75 000 $ annuellement, l’augmentation de votre richesse aura peu d’effets sur l’accroissement de votre bonheur. Étonnant, n’est-ce pas ? Oui, vous pourrez avoir une maison plus grosse, une voiture de luxe, etc. Mais tout ça, ce ne sont que des biens à satisfaction à court terme.

Je vous souhaite donc de vous concentrer sur ce qui vous tient vraiment à cœur, d’investir votre argent dans cela et de vivre le moment présent pour découvrir le bonheur !

Référence : « L’argent fait-il le bonheur ? », de David Trahair

2018-02-20T13:27:26-05:0020 février 2018|Ressources humaines|